La pensée nucléaire allemande depuis la fin de la Guerre froide

Dans le cadre des ateliers de recherche du Centre interdisciplinaire sur les enjeux stratégiques (CIENS), Johanna Möhring, docteure en science politique et chercheuse associée, présente son dernier article : « Germany’s nuclear mentality in political party discourse: Continuity and change through crises ». Elle explique de quelle manière la pensée nucléaire allemande a évolué depuis la fin de la Guerre froide.

Le concept des ateliers, qui ont lieu quatre à cinq fois par an, est d’encourager les chercheurs du Centre à partager leurs travaux du moment (un article, un chapitre d’ouvrage ou de thèse, un compte-rendu) pendant une heure et d’échanger ensuite par le biais de réflexions, de questions, d’observations, soulignant d’éventuels échos avec leur propre recherche.

Un moyen de mieux se connaître et d’apprécier leurs travaux respectifs sur les enjeux nucléaires et stratégiques contemporains.

Rappel des séances de cette année :

Le 17 mai 2024, Pierre-Louis Six, qui était encore post-doc du CIENS, a présenté sa recherche sur le MGIMO, l’institut des relations internationales de Moscou, et son influence sur l’évolution des affaires étrangères en URSS dans les années 80.

Le 11 juin, Frédéric Gloriant, directeur du CIENS a partagé son article sur De Gaulle et Monnet face aux dilemmes nucléaires transatlantiques entre 1956 et 1965.

Le 25 juin, Maïlys Mangin, à l’époque post-doc du CIENS et désormais maîtresse de conférence à l’université de Toulouse, a évoqué son article sur la dimension nucléaire de la guerre en Ukraine.

Le 28 juin, Pierre Ramond, ancien doctorant du Centre, a partagé les premiers chapitres de sa thèse qui porte sur la coordination des diplomaties européennes au cours des négociations sur le nucléaire iranien, de 2003 à nos jours.