Trois séances sur les « trajectoires nucléaires européennes » : Allemagne, France, Italie – 7 mai, 14 mai et 15 mai.

À l’heure où Donald Trump, candidat à l’élection présidentielle américaine, semble remettre en cause la solidarité transatlantique vis-à-vis de ses alliés européens au sein de l’OTAN, dans le contexte de la guerre entre la Russie et l’Ukraine, la question d’un leadership européen en matière stratégique, voire d’une dissuasion proprement européenne, ne s’est jamais posée avec autant d’acuité. 

Le séminaire de recherche organisé par le CIENS, sur les “trajectoires nucléaires européennes” est l’occasion de revenir sur l’histoire nucléaire de trois pays clés de l’Europe occidentale, permettant d’établir divergences, points communs et circulations entre Allemagne, France et Italie, pendant la guerre froide et au-delà.

Le mardi 7 mai, de 17h à 19 h, Andreas Lutsch, Junior Professor, Hochschule des Bundes für öffentliche Verwaltung, département du Bundesnachrichtendienst, Berlin et auteur de Westbindung oder Gleichgewicht? Die nukleare Sicherheitspolitik der Bundesrepublik Deutschland zwischen Atomwaffensperrvertrag und NATO-Doppelbeschluss, Berlin, De Gruyter Oldenbourg, 2019), nous parlera de la trajectoire nucléaire de la RFA durant la guerre froide. 

Lieu : 45 rue d’Ulm, 2e étage, Salle 3 du Pôle Ressources Lettres (couloir jaune). Séance en anglais.

Le mardi 14 mai, de 17 h à 19 h, une table-ronde « Jeunes chercheurs » (lien pour s’inscrire ici) reviendra sur divers aspects de la politique nucléaire de la France. Trois doctorants nous présenteront leurs travaux : 

Inoue Masatoshi (EHESS / Centre Alexandre-Koyré et au Centre d’étude des mouvements sociaux) se focalisera sur « La visibilité et l’invisibilité des victimes : revisiter la réception de Hiroshima et Nagasaki dans la France à la sortie de la guerre ». 

Manatea TAIARUI (Université de la Polynésie française / École doctorale du Pacifique) s’intéressera aux essais nucléaires français dans le Pacifique pendant la guerre froide (1963-1975). 

Florian Gallleri (Nantes Université / CRHIA) se proposera d’interroger la dimension européenne de la dissuasion après la Guerre froide. 

Lieu : 45 rue d’Ulm, Rez-de-Chaussée, Salle Beckett. 

Séance en anglais en visioconférence. Lieu : 45 rue d’Ulm, 2e étage, Salle 2 du Pôle Ressources Lettres (couloir jaune).

Ces séances sont ouvertes à toute personne intéressée.